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ENTRONS AU MUSÉE !
Les conférences ont lieu à l'auditorium du musée d'Art moderne, elles sont gratuites dans la limite des 100 places disponibles de l'auditorium.
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12/02/2025
Musée départemental Matisse - Palais Fénelon - Le Cateau-Cambrésis
Réouverture du musée. Un musée, 3 collections. L'exposition inaugurale.
Le musée est créé en 1952 en accord avec Matisse. Il offre à la ville du Cateau-Cambrésis une collection de 82 œuvres. Le musée est alors installé dans le grand salon de l’hôtel de ville. En 1956, Auguste Herbin, natif du Cambrésis, ayant passé quelques années de son enfance au Cateau, offre 24 œuvres à la ville qui constituent ainsi une deuxième collection. En 1982, alors que ses collections se sont enrichies de plusieurs donations, le musée est installé dans l'ancien palais Fénelon. Il reçoit une nouvelle donation de la famille Matisse. En 2008, le musée reçoit la donation Tériade (éditeur visionnaire) , constituée notamment d'œuvres de Picasso, Chagall, Miró, Rouault, Léger et Giacometti, dont la « salle à manger de Tériade » décorée par Matisse et Giacometti.
En novembre 2024, le musée rouvre ses portes après dix-huit mois de fermeture. L'espace d'exposition est augmenté de 1 000 m2 dans l'ancien marché couvert attenant au musée et dont la façade a été conservée, soit une superficie totale de 5 000 m2. Le parcours a été totalement repensé.
Pause déjeuner : menu local au restaurant
Chapelle Foujita - Reims
Ouverture exceptionnelle pour notre groupe.
Testament artistique de l’artiste franco-japonais Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), tout à fait unique, la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix a été conçue et entièrement décorée par lui en 1966. Le peintre de l’école de Paris, qui s’est converti au christianisme à Reims en 1959, y déploie son univers très personnel, mêlant sa culture japonaise aux références de la Renaissance italienne. Bénie en 1966, la chapelle est étroitement liée au musée des Beaux-Arts qui conserve une importante collection de l’artiste (fermé pour rénovation). Léonard Foujita et sa dernière épouse Kimiyo y sont inhumés.
Eglise Saint Nicaise – Reims
Dernière information : La restauration se termine pour notre arrivée !
Située au cœur de la Cité-jardin du Chemin Vert, l’église présente une architecture extérieure simple, évoquant les plans de construction des églises romano-byzantine et dont l’inspiration peut être retrouvée à l’église d’OTTMARSHEIM en Alsace. Un plan constitué de deux chapelles latérales avec une abside centrale, un baptistère exceptionnel, un intérieur entièrement décoré, enrichi par le style symboliste et art décoratif, font de cet ensemble une création unique par son homogénéité, marquant l’histoire religieuse du XXème siècle en France.
Vous pouvez notamment y admirer les fresques de l'artiste peintre français Maurice Denis, les vitraux en verre moulé du maître verrier et bijoutier René Lalique, ainsi qu'une décoration du peintre Gustave Louis Jaulmes et d’autres à découvrir…
Complet réservation sur liste d’attente.
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12/02/2025
Musée d’Orsay : exposition Caillebotte.
Musée de l’Orangerie : Heinz Berggruen, un marchand et un collectionneur (Picasso, Klee, Matisse, Giacometti...).
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09/02/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
En 2023, le LaM – Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut situé à Villeneuve d’Ascq a fêté ses 40 ans.
Le point de départ est bien sûr une collection prestigieuse, celle de Roger Dutilleul (1873-1956) commencée au tout début du XXème siècle et qui réunit des noms prestigieux comme Braque, Picasso, Leger aidé par le marchand Kahnweiler.
Elle a ensuite été développée par son neveu Jean Masurel (1908-1991), permettant de réunir des œuvres de tout premier ordre.
En 1979, le couple Masurel décide de faire une donation de 220 œuvres à la communauté urbaine de Lille à condition de créer un musée pour abriter ses chefs-d’œuvre.
Cette donation représente la plupart des courants artistiques majeurs développés en France durant la première moitié du XXème siècle.
En 2010, le musée s’agrandit pour accueillir une nouvelle collection celle de l’Aracine et devient alors l’un des fonds d’art brut les plus importants d’Europe.
Partons à la rencontre de cette collection tout à fait unique !
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08/02/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Nombreuses sont les artistes femmes dans le mouvement de l’Abstraction.
Sophie Taeuber, Sonia Delaunay, Maria Vieira da Silva, Geneviève Claisse, Aurélie Nemours, Geneviève Asse sont quelques-unes de ces créatrices.
Cercles, carrés, lignes se déploient sur la toile, les formes s’ouvrent et créent des profondeurs spatiales.
Sonia Delaunay créé des tissus proches de l’esthétique de Robert, Sophie Taeuber créé des tableaux et des vitraux dans les maisons privées des collectionneurs.
On connaît mal leurs œuvres, car souvent, on les démarque mal de celles de leur mari.
Dans les années cinquante, Vieira da Silva peint des paysages abstraits, des architectures imaginaires en des perspectives fuyantes qui amène le regard vers les profondeurs.
Geneviève Claisse explore les possibilités infinies du cercle et du triangle qu’elle combine avec des couleurs franches. Aurélie Nemours explore le carré dans des jeux optiques et colorés. Geneviève Asse, elle, se déploie dans des bleus infinis.
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07/02/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Soutine. Le nom est familier, l’œuvre de l’artiste moins. L’homme, juif russe né dans un shtetl de l’actuelle Biélorussie, est plus mystérieux et méconnu.
Murielle Levy et Valérie Firla ont mené une enquête serrée, rencontrant les derniers témoins de l’époque, insérant des images d’archives, s’emparant des moindres indices pour raconter l’histoire de cet artiste fascinant et profondément attachant.
Ce film de 52 minutes parcourt la France sur les traces de ce peintre majeur de la 1ère moitié du XXe siècle.
Soutine, homme solitaire et introverti, entièrement dédié à son œuvre côtoie les peintres de son temps : Modigliani, Chagall, Picasso.
Il appartient à ce qu’on a appelé l’École de Paris.
Grâce au grand collectionneur américain Barnes, Soutine rencontre le succès.
Rongé par un ulcère à l’estomac qui ne sera jamais guéri, Soutine produit une œuvre essentielle, charnière entre les classiques et les expressionnistes abstraits.
Cette enquête s’attache à découvrir l’œuvre et l’âme de ce peintre et tente de pénétrer la matière palpitante et sensuelle de ses paysages et de ses portraits en les confrontant aux modèles originaux.
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06/02/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Si, par « bonheur », on entend un état de bien-être durable et complet, tant en quantité qu’en qualité, il semble bien n’être qu’une illusion.
Par contre, la joie de vivre pourrait, sans illusion, supporter toute espèce de malheur, parce que la « vie » est toujours là.
Toutefois, quelle serait la joie, issue des profondeurs de la « vie », qui pourrait durer et devenir une disposition d’esprit
permanente ?
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05/02/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
De profonds bouleversements sociétaux marquent la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle : développement de techniques industrielles et de communication, révolutions scientifiques, psychanalyse, guerres mondiales.... ébranlant certitudes et valeurs des siècles précédents.
Les artistes, alors non seulement refléteront, transcriront chacun à leur manière, les ruptures et les révolutions de leur époque, mais les devanceront et les assumeront au travers de la remise en question des normes de la figuration, aussi bien la forme que la couleur.
Ces destructions-restructurations donneront naissance à de multiples mouvements, fulgurants, souvent éphémères: fauvisme, cubisme, expressionniste, suprématisme, abstraction, surréalisme, Nouvelle Objectivité...
L'art moderne, un art brillamment expérimental !
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04/02/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Un support - des formes - de la peinture sont les éléments constituants la peau de l'œuvre.
Sur un support qui délimite un espace et cadre l'espace de la toile, l'art abstrait émerge de la matière picturale.
La peinture peut être transparente et lisse, crayeuse et opaque, en couches fines ou épaisses.
La profondeur spatiale se crée par des formes qui se superposent, se juxtaposent, se fondent ou jaillissent de la toile.
Lorsque la pensée créatrice de l’artiste se projette et qu’il élabore un langage plastique se tenant à une certaine distance de l'imitation visuelle, le peintre matérialise l'expression de sa nécessité intérieure.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, Jean Dubuffet, Serge Poliakov, Nicolas de Staël, Mario Prassinos, Olivier Debré, Zao Wou Ki, nombreux furent les artistes qui ont exploré les conditions d'émergence de l'art abstrait.
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28/01/2025
Si chaque nouvelle année porte ses vœux, ses projets, ses espoirs, certains antérieurement formulés, se sont vus exaucés.
Ainsi : la réouverture du musée départemental Henri Matisse- Le Cateau Cambrésis
« La réalisation du musée va me faire renaître au Cateau » écrivait Matisse (1869-1954), à sa création en 1952.
Aujourd'hui une nouvelle page s'écrit avec un musée agrandi, grâce, notamment au don de la collection d'Alice Tériade, veuve de l'éditeur de Matisse : livres illustrés par Picasso, Miro, Chagall ….tableaux, sculptures de Giacometti, Léger, Miro...
Au fil d'un parcours fluide, nous abordons tous les pans d'activité du maître : de sa période fauve aux papiers découpés, de la sculpture (magnifique séries en plâtre des Dos I, II, III, IV des années 1909 à 1930), à l'estampe, au vitrail, à la céramique entre autres.
L'exposition inaugurale s'intitule en effet :
« Comment j'ai fait mes livres » jusqu'au 15 avril 2025
Il ne faudrait pas pour autant oublier que le musée accueille une riche collection d'Auguste Herbin (1882-1960), maître d'une abstraction géométrique riche en couleurs, natif lui aussi de Cateau-Cambrésis et co-fondateur du musée.
Le musée d'Art moderne et contemporain de Saint Etienne Métropole (ou MAMC+) réouvre également ses portes après une complète rénovation qui magnifie ses foisonnantes collections (une extension est encore à devenir), dont de très grands formats de Frank Stella, Simon Hantaï, Gerhard Richter, Soulages...
Suzanne Valadon (1865-1938)
Centre Pompidou-Paris, jusqu'au 26 mai 2025
« J'ai dessiné follement pour que, quand je n'aurai plus d'yeux, j'en aie au bout des doigts » disait celle qui s'installe à Paris dans une version enrichie par de prestigieux prêts (MET, MOMA de New York, Hermitage de Saint Pétersbourg...), faisant suite à la belle monographie présentée au Centre Pompidou Metz de 2023.
C'est donc là l'occasion de (re) découvrir cette femme libre (mère d'un futur talent : Maurice Utrillo), cette artiste au rôle précurseur dans la modernité, longtemps sous-estimé, cette coloriste remarquable.
Contrainte d'abandonner sa courte carrière au cirque, suite à un grave accident de trapèze,
elle se fait dès 14 ans, modèle à Montmartre pour Puvis de Chavannes, Renoir…, mais ne rêve que d'inverser les rôles.
Aussi durant les longues séances de pose, elle observe, interroge sans cesse. Elle s'empare, alors des pinceaux, encouragée par Toulouse-Lautrec, saluée par Degas qui désormais la conseillera, notamment pour le fusain, pastel, gravure.
« Vous êtes des nôtres » dira-t-il alors.
D'un trait franc, appuyé et souple, elle peint son quotidien proche, des portraits (« Je peins les gens pour les connaître »), s'attarde sans complaisance sur le nu féminin, d'ailleurs très souvent elle-même pour modèle.
Elle sera la première femme à oser le nu masculin en 1909, posant à côté de son jeune amant dans une version moderne « d'Adam et Eve »...mais qu'elle fût bien vite obligée de recouvrir d'une feuille de vigne !
Nadia Léger (1904-1982). Une femme d'avant-garde.
Musée Maillol jusqu'au 23 mars 2025
Nadia Léger : une femme de caractère, pourrait-on ajouter !
Née en Russie, elle rejoindra Paris en 1925, où elle suivra les cours de l'Académie Moderne dirigée par … Fernand Léger.
Peintre sera-t-elle mais aussi éditrice de revues, collaboratrice de son époux, résistante durant l'occupation et militante communiste engagée (des portraits de Staline ou Lénine).
Outre cela, on découvre au fil du temps et du parcours, un style personnel qui se nourrit des rencontres : Fernand Léger bien sûr, mais aussi Mondrian, Arp, plus tard Nicolas de Staël, Hans Hartung, tous deux issus par ailleurs de l'atelier de Fernand Léger, où, rappelons-le, elle joua un rôle essentiel.
L'art dégénéré - le procès de l'Art moderne sous le nazisme
Musée Picasso du 18 février au 25 mai 2025
Le musée nous propose là, un récit sur cet infamant procès et ses non moins infamantes conséquences.
Très tôt dans les années 30, les autorités du IIIème Reich entreprennent une violente stigmatisation des avant-gardes de l'époque.
Le « point d'orgue » en sera une exposition en 1937 à Munich :
« Entartete, Kunst » (ou art dégénéré).
Elle rassemblera plus de 600 œuvres d'une centaine d'artistes tels Dix, Kirchner, Nolde, Klee, Kandinsky, Beckmann..., dans une mise en scène conçue pour provoquer le dégoût du visiteur.
Mais au-delà de cela, dans un contexte de « purge » méthodique des collections allemandes, quelques 20000 œuvres (dont également de Picasso, Chagall, Van Gogh...) seront décrochées des cimaises des musées ou confisquées, brûlées, ou vendues par le régime nazi ou par d'odieux opportunistes.
Ce parcours pointe ainsi ces sombres années et pratiques, tout en projetant la lumière sur ces œuvres qualifiées alors de dégénérées.
Lumière encore, mais autre avec
« Au fil de l'or »
Musée du quai Branly du 11 février au 6 juillet 2025
Ou « l'art de se vêtir d'or de l'Orient au Soleil-Levant »
Du Maghreb au Japon, l'exposition nous dévoile une fabuleuse traversée dans le temps et l'espace, à la découverte de l'origine mystérieuse de l'or et de son mariage avec les arts textiles : kimonos, caftans, saris, costumes de princes de Bagdad, de Mamelouks d'Egypte, de nobles Ottomans ou de Qâdjârs iraniens.
Il nous reste alors à nous laisser emporter dans cet éblouissant voyage.
A propos d'art textile (mais pas que !)
« Olga de Amaral »
Fondation Cartier pour l'art contemporain, jusqu’au 16 mars 2025
Dans cet écrin de verre se dressent, se déploient les monumentales installations « textiles » d'Olga de Amaral, artiste colombienne née en 1932.
Fasciné (je le fus pour ma part), le spectateur se déplace dans un univers de lumière, de couleurs, de matière, de mouvement, de flottement, dans « ces paysages tissés » de lin, de laine, de crin de cheval, de feuilles d’or.
Entre art et artisanat, l'artiste « tisse-noue-tresse » de puissants liens entre nature (pour exemple, l'exceptionnelle série « Les Brumes » commencée en 2013) et culture.
De cette culture tant européenne avec les principes modernistes du Bahaus, que colombienne et pré-colombienne avec toute la diversité, la richesse de leurs motifs.
Etonnant :
« Louvre Couture-objets d'art, objets de mode »
Musée du Louvre, jusqu'au 21 juillet 2025
De même que Picasso frottait son œil aux masques africains du musée du Trocadéro,
de même nombreux furent les grands couturiers puisant dans les œuvres des musées, du Louvre en particulier, matière à leurs créations : un motif de tissu, un plissé, un accessoire...
De Jacques Doucet à Hubert de Givenchy, madame Carven, Karl Lagerfeld, plus récemment Iris Van Herpen, Jacquemus …
« Mon inspiration vient des vases grecs, des femmes élégamment habillées qui y sont représentées, mais aussi de la noble ligne des vases eux-mêmes », reconnaissait Madeleine Vionnet, redessinant la silhouette féminine de l'entre deux guerres.
Ou encore Yves Saint Laurent, fasciné par les noirs profonds et raffinés de la peinture espagnole au Louvre.
L'occasion nous est ainsi offerte de découvrir, dans une théâtrale mise en scène, 70 silhouettes au cœur des galeries du Louvre...et de leurs trésors : à admirer sans modération !
Et puisque nous nous trouvons en ces lieux, pourquoi ne pas nous rendre dans l'aile Denon du musée (1er étage) pour y contempler :
« La Maesta de Cimabue » (ou Vierge à l'Enfant en majesté)
Peinture à tempera et fond d'or sur panneau de bois, vers 1280.
Une œuvre tout récemment restaurée, comme un petit panneau acquis en 2019, découvert dans la cuisine d'une maison picarde :
« La Dérision du Christ » de Cimabue.
Ces restaurations délicates permettent de retrouver toute la subtilité des coloris et la variété des détails.
Grand maître toscan du Trecento, Cimabue fût le passeur d'une peinture de référence orientale, byzantine aux prémices d'un art plus naturaliste, jusqu'à l'éclosion du génie d'un de ses disciples : le jeune Giotto, représenté également à cette exposition.
Terminons « en fanfare » avec :
« En piste »
MUCEM- Marseille, jusqu'au 12 mai 2025
Orchestrée par Macha Makeïeff (fondatrice des inoubliables Deschiens), nous voilà projetés sur la piste d'un imaginaire monde circassien entre sa volubile fantaisie et sa fragilité.
Dans cette exposition-spectacle, de clowns, saltimbanques, conteurs, on déambule, au milieu d'humbles objets forains comme d'une acrobate de Niki de St-Phalle.
On y croise également Georges Rouault, Marc Chagall, Charlie Chaplin, Pablo Picasso … avec nous « Tous en Piste ».
Pour vous.
Christine Leduc
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07/01/2025
Au musée d'Art moderne : cycles d'ateliers plastiques.
Tous les premiers samedis du mois, les musées organisent, en collaboration avec les amis du musée d'Art moderne, des ateliers de création plastique animés par un artiste plasticien.
Pour les enfants de 7 à 12ans (non accompagnés).
Nombre limité à 12 enfants.
Prix : 5 euros pour chacun.
Réservation : 03.25.76.26.81
- samedi 08 février 2025 de 10h à 12h : thème « l'hiver »
- samedi 1er mars 2025 de 10h à 12h : thème « Météorites entre ciel et terre »
- (et déjà retenez le 5 avril 2025 « que dévoile mon autoportrait » et le 3 mai 2025 « Les Coureurs de Delaunay »).
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05/01/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
A priori, on pourrait penser que l’art est profondément ancré dans le domaine du visible. Et pourtant, un des enjeux de la peinture, dans le domaine religieux, fut de représenter l’invisible,
Ainsi, selon J.P. Vernant "Au IIIème siècle de notre ère, Plotin marque le début du tournant par lequel l'image, au lieu d'être définie comme imitation de l'apparence, se donnera pour tâche de figurer l'invisible". Cette « image de forme transcendante », va trouver toute son efficacité dans le champ religieux.
C’est la querelle iconoclaste au VIIIe siècle qui met en face deux manières de voir l’image. Pour les iconophobes, le sacré ne peut être représenté : toute tentative d'approche du transcendantal à travers une image fondée dans une mimétique est idolâtre. Les iconophiles reprochent à leurs ennemis une mauvaise perception de l'image religieuse car, selon eux, l’honneur ne va pas à l’image mais à la divinité dont elle est l’image. Celle-ci doit être regardée non pas pour elle-même mais pour l'émanation d’un au-delà, autrement dit de l’invisible.
La "querelle" liée à la naissance de l'abstraction n'a pas la même ampleur et se situe essentiellement dans un champ artistique. Il n’en reste pas moins qu’on peut voir une analogie dans la question de la représentation de l’invisible telle qu'elle se pose à l'époque iconoclaste et à ce moment déterminant de l'histoire de l'art qu'est le début du XXème siècle. De fait, l’enjeu principal des artistes de la première génération de peintres non figuratifs demeure comment, en l’absence d’un sujet, viser l’universel, comment exprimer picturalement la spiritualité. Le titre du livre de Kandinsky « Le spirituel dans l’art », résume cette quête.
La disparition de l'objet qui marque la rupture fondamentale à partir de laquelle se fonde l'abstraction oblige les artistes à présenter son art comme le témoin d'une réalité nouvelle. Réalité qu'il s'agit aussi de faire partager au public, ce qui implique une conception presque missionnaire du rôle de l'artiste. Dans ce sens, le domaine religieux, où il faut croire pour voir, et encore plus le domaine mystique, sont des outils efficaces pour transformer les formes, voire les faire disparaître. C'est un langage qui parle d'une réalité transcendante, qui propose une vision utopique du monde, commune à la première génération de l'abstraction. La plupart des artistes d'avant-garde se présentent souvent, à travers leurs écrits, comme des prophètes qui ouvrent une nouvelle voie mettant en cause l'ancienne tradition.
Paradoxalement, en même moment, les avancées majeures scientifiques - l’électricité, les rayons X, la quatrième dimension - enflamment l’imaginaire artistique qui cherchent à figurer ces réalités nouvelles, invisibles à l’œil nu.
Entre cette forme d’invisible et celui religieux, l’image se cherche.
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04/01/2025
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Géante de l’art moderne, Germaine Richier (1902-1959) a traversé le XXe siècle à grands coups de créations, telle une Ouragane, du nom d’une de ses sculptures.
Tout en s’inscrivant dans la grande tradition de la statuaire, l’artiste a bouleversé la sculpture.
En à peine 25 ans, jusqu’à l’année de sa mort, en 1959, Richier s’est donnée toute entière à une œuvre radicale, dérangeante, immense, à un langage premier d’une modernité absolue.
Ses créatures révèlent que l’apparition de l’humain est l’aboutissement de la fécondité des éléments, de la nature animale, minérale, végétale. Présente dans les plus grands musées, elle est la première femme à exposer de son vivant au Musée d’Art Moderne de Paris en 1956.
En 2023, le Centre Pompidou, à Paris, avec le Musée Fabre de Montpellier, lui ont consacré une rétrospective.
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