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Le petit philosophe pour les enfants de 6 à 11 ans

03/08/2024

Le petit philosophe pour les enfants de 6 à 11 ans

3 séances :
Viens avec nous et tes amis regarder et réfléchir puis participer à un atelier.
Musée d’art moderne - Enfants 6 à 11 ans - Réservation 06.81.46.27.06
Samedi 12 octobre 2024 - 14h30/16h45
Habiter quelque part
Samedi 14 décembre 2024  - 14h30/16h45
Tous pareils - Tous différents
Samedi 11 Janvier 2025  - 14h30/16h45
Vivre ensemble

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Visite privilégiée de l'exposition « Graines d’artistes dans l’idéal olympique »

18/07/2024

Visite privilégiée de l'exposition « Graines d’artistes dans l’idéal olympique »

Réservation communication@amisdumamtroyes.fr
Cette exposition inédite placée sous le patronage de l’UNESCO et sous l’égide du Département de l’Aube, présente les créations artistiques de 100 lauréats et 50 nominés provenant de 80 pays et issus de la 31e édition du Concours International d’Arts Plastiques “Graines d’Artistes du Monde Entier” organisé par l’IMAJ - Centre pour l’UNESCO.
A travers différentes thématiques, l’exposition évoque cette histoire et cette renaissance des jeux modernes, présente le sport comme découverte et émancipation de soi, valorise le dépassement de soi, les prouesses physiques et la naissance de champions et légendes d’une Olympe contemporaine, exalte la beauté du geste et porte haut les valeurs de l’olympisme concomitantes à celles de l’UNESCO et de l’IMAJ - Centre pour l’UNESCO.

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L’œuvre d’Art exprime-t-elle encore de la beauté ?

08/07/2024

L’œuvre d’Art exprime-t-elle encore de la beauté ?

Depuis les débuts du XXème siècle européen, « l’Art » a remplacé les « Beaux-Arts », eux-mêmes apparus au XVIIIème siècle.
L’idée du beau héritée traditionnellement de Platon parait périmée.
Les « ready made » et le « design » semblent avoir annulé la différence entre Art et technique.
L’intelligence artificielle s’apprête à surpasser la créativité artistique. 
La culture artistique  de masse offre une émotion esthétique sans que le goût ait dû être cultivé par la fréquentation des musées ou des salles de  concert. Pourtant, le sentiment suscité par les œuvres d’Art ne conserve-t-il pas une prétention à l’universalité qui distingue le beau de l’émouvant ?

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Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine.

07/07/2024

Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine.

« Le 17 octobre 2024, le musée d’Art moderne de la ville de Troyes accueillera Diane de Selliers, fondatrice de la maison d’édition éponyme, pour une conférence sur son œuvre en tant qu’éditrice de livres d’art.
Des ouvrages qui invitent à un dialogue fécond entre les textes de la littérature mondiale et des œuvres picturales.
Au cours de cet événement, plongez au cœur du monde fascinant des Éditions Diane de Selliers, où chaque livre est une création à part entière.
Une soirée inspirante au cours de laquelle vous découvrirez l’univers unique de cette maison d’édition qui, depuis 1992, publie au rythme d’un livre par an, des textes majeurs de la littérature en correspondance avec les grandes œuvres de l’histoire de l’art.
Une rencontre à ne pas manquer pour tous les passionnés d’art, de littérature et de création.
Diane de Selliers nous parlera de la création de ses ouvrages, de l’imposant travail de recherche qu’ils nécessitent, et dévoilera quelques secrets de ses titres les plus emblématiques, en particulier « Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine ».

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Voyage l’Art aux trois frontières

07/07/2024

Voyage l’Art aux trois frontières

Tout à l’Est et cependant très proche : Colmar et sa proximité avec la Suisse et l’Allemagne nous permettra, d’un saut de puce, de visiter l’art en Europe.
Avec son nouvel aménagement, le musée Unterlinden à Colmar dont la surface d’exposition est multipliée par deux, prend une forme contemporaine et audacieuse.
Édifiée par les architectes suisses Herzog & de Meuron, en 2022, l’extension permet de présenter de nouveaux chefs-d’œuvre et constitue le nouvel écrin où se côtoient notamment les artistes majeurs du XXe siècle : Monet, Picasso, Nicolas de Staël, Soulages, Dubuffet…
Outre le cloître gothique où est présenté l’art du Moyen Âge et de la Renaissance, avec des œuvres de Martin Schongauer, Hans Holbein, Lucas Cranach…, la cerise sur le gâteau sera de (re)découvrir le Retable d’Issenheim (1512–1516), ce chef-d’œuvre de la peinture occidentale et sa jeunesse retrouvée.
Les visiteurs qui prendront le temps pourront s’émerveiller de nouveaux détails surprenants cachés auparavant par les vernis ou les repeints : un ciel noir épais maintenant bleu nuit, zébré de nuages gris et noirs, l’ample chevelure qui se redessine dans le dos de Marie Madeleine, une larme qui se devine sur la joue de la mère du Christ, la subtilité retrouvée des carnations des sculptures…

Juste à la frontière, la cité helvète de Bâle a de quoi rivaliser avec n’importe quelle grande métropole.
Des 3 grands musées conçus par les grands noms de l’architecture, nous commencerons par la spectaculaire fondation Beyeler, édifice conçu par Renzo Piano associant de manière impressionnante, nature, art et architecture.
Ce bel endroit aménagé dans le jardin du musée, peuplé de sculptures d’Ellsworth Kelly et d’Alexander Calder, est un véritable havre de paix. « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ».
L’exposition temporaire, de premier plan, Matisse a comme point de départ, le poème de Charles Baudelaire Invitation au voyage de 1857, auquel Matisse s'est référé à plusieurs reprises. Elle rassemblera des œuvres iconiques et présentera également des tableaux rarement exposés qui couvrent toutes les phases de l'œuvre de l'artiste.
Au centre de Bâle le Kunstmuseum, le plus grand et le plus ancien des musées d'art en Suisse.
Les différentes extensions modernes exposent tous les grands noms Holbein, Witz, Van Gogh, Picasso, Braque, Klee, Warhol, Rothko…
Érigé au bord du Rhin, nous terminerons avec le musée Tinguely.
L’architecte Mario Botta a créé un espace inhabituel. L’immense salle centrale peut accueillir à elle seule jusqu’à vingt sculptures mécaniques. « Pour la première fois depuis la création du musée en 1996, la collection d’œuvres de l’artiste, dont l’enrichissement est constant, est de nouveau exposée dans la grande halle.
Augmentée de plusieurs prêts d’œuvres emblématiques, une large vue d’ensemble s’ouvre ainsi sur le travail de Jean Tinguely, dont l’affirmation « La roue = c’est tout » sert de fil rouge et jalonne toutes les périodes de création de l’artiste.
 
Le lendemain, à la lisière allemande, « imaginez un endroit entièrement consacré à la création et à l’architecture, où l’on cultive le beau et l’audace, où des noms comme Zaha Hadid, Frank Gehry, Tadao Ando, Herzog & de Meuron, Renzo Piano, Alvaro Siza, prix Pritzker d'architecture ont laissé leur empreinte.
Alors non, il n’y a point d’étoiles au sol en hommage à leur carrière, mais de réels objets ou édifices à visiter.
Tout cela grâce à un homme : Rolf Fehlbaum, fils du fondateur de la marque Suisse Vitra qui édite les icônes du design depuis 1950. Et son rêve : construire « un Vitraland sortant de l’ordinaire et de l’attendu ». Ici désormais, 900 employés travaillent sur le site de production, croisant chaque année environ 400 000 visiteurs : des créateurs professionnels, des amateurs de design mais aussi des familles viennent y faire une promenade architecturale unique au monde. »


Nous conclurons avec « le père de l'architecture moderne ».
Loin des plans classiques des bâtiments religieux traditionnels, la chapelle de béton de Le Corbusier, architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur, auteur suisse naturalisé français, s’exprime en courbes, en lumière, en couleurs.
Notre Dame du Haut fait écho à la volonté de synthèse des arts de l’architecture, elle est classée patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Derain et ses amis.

06/07/2024

Derain et ses amis.

André Derain est sans doute l’une des figures les plus fascinantes de l’art moderne.
Tout au long de son existence (1880- 1954), Derain a créé autour de lui un champ magnétique qui a infléchi durablement le destin de la peinture et de la poésie contemporaines.
Occulté dans le roman de l’art moderne, cet épisode forme la trame du livre de Michel Charzat, Derain et ses amis.
L’auteur raconte les rencontres légendaires du « géant mélancolique » avec Vlaminck et Matisse.
Il tire de l’oubli ses  relations passionnelles nouées avec Picasso, Apollinaire, Breton, Satie, Balthus, Giacometti.
Spécialiste de la peinture française de la première partie du XXe siècle, biographe de Derain, Michel Charzat présentera son livre, récemment publié, au MAM de Troyes, le 14 novembre 2024.

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Voyage à PARIS

06/07/2024

Voyage à PARIS

Musée d’Orsay : exposition Caillebotte.
Musée de l’Orangerie : Heinz Berggruen, un marchand et un collectionneur (Picasso, Klee, Matisse, Giacometti...).

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Pierre Paulin et le design sous les Ors de la République.

05/07/2024

Pierre Paulin et le design sous les Ors de la République.

Figure majeure du design du 20e siècle et fondateur d’un certain design à la Française, Pierre Paulin s’est illustré dans ce domaine des années 50 jusqu’à sa disparition en 2009.
Inventeur et précurseur, tant dans l’esthétique que la technique, «son design» s’offre à tous : du jeune ménage français de l’après-guerre aux décors de cinéma comme James Bond, jusqu’aux sièges de la Grande Galerie du Louvre. Cette conférence retracera particulièrement ses années sous les Ors de la République lorsque les Présidents de la République, Georges Pompidou et François Mitterrand, lui commandèrent des aménagements pour l’Élysée.

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NEWSLETTER MAI OCTOBRE 2024

19/05/2024

NEWSLETTER MAI OCTOBRE 2024

Les jours filant, se dessine un irrépressible besoin de lumière, de chaleur, de couleurs, de vert, de bleu, de jaune, de rouge... ce rouge précisément, si généreusement offert par Henri Matisse à l'exposition :
« Matisse, L'Atelier rouge » Fondation Vuitton jusqu'au 9 septembre 2024
Cette présentation raconte l'histoire de cette toile de 1911, d'abord refusée par le collectionneur Chtchoukine, puis acquise par un club privé londonien, avant d'être finalement rachetée par le MoMA New York en 1949.
« Ce tableau demeure une pierre de touche, nous confie Ann Temkin, conservatrice en chef du MoMA, la décision radicale de Matisse de saturer la surface de l'œuvre d'une couche de rouge (précédemment travaillée de différentes couleurs) a fasciné des générations d'artistes parmi lesquels Mark Rothko et Ellsworth Kelly ».
L'audace d'un tel geste, annihilant toute perspective au profit d'un monde flottant, incandescent, se double d'une prouesse : l'exposition des œuvres figurées dans cette toile, cette vue d'atelier : peintures, sculptures, céramiques !

C'est donc bien logiquement que cette ode à la couleur se poursuit par la lumineuse exposition :
« Ellsworth Kelly. Formes et couleurs 1949-2015 » Fondation Vuitton jusqu'au 9 septembre
Nourri, entre autres, du contact, lors de ses séjours en Europe, de Arp, Brancusi, Calder, Le Corbusier, E. Kelly tend peu à peu à une œuvre abstraite, annonçant le minimalisme américain des années 60 (Donald Judd, Carl Andre) auquel on l'assimilera souvent.
Pourtant loin de leur froideur analytique, son travail (peintures, sculptures, collages...) naît d'un regard toujours fasciné, émerveillé sur son monde environnant et se traduit alors en formes amples, généreuses, de couleur pure.
Même s'il réfute toute filiation directe à Henri Matisse, on peut toutefois se prendre à y songer avec notamment « L'Atelier rouge » et plus encore avec les merveilleux papiers découpés à même la couleur, et collés du vieux Maître.

Non équivoque quant à lui, fût le rapport d'amitié liant deux « Maîtres » :
« Amitiés Bonnard-Matisse » Fondation Maeght du 29 juin au 6 octobre
C'est ici également l'occasion de célébrer les 60 ans de la fondation, inaugurée le 28 juillet 1964 par André Malraux (concerts, spectacles, lectures...), et plus avant, les liens intimes, qu'entretenait la famille Maeght tout particulièrement avec ces deux artistes, Pierre Bonnard et Henri Matisse.
L'exposition décline diverses thématiques explorées par tous deux : autoportraits, le peintre et son modèle, lumières du midi..., proposant ainsi de mieux encore appréhender leurs caractères spécifiques.
Mais c'est avant tout exposé là : du soleil, de l'amitié, du génie !
À noter qu'à cette occasion, la fondation, riche d'une extension, redéploie ses vastes collections.

Et nous retrouvons Pierre Bonnard à Aix-en-Provence :
« Bonnard et le Japon » Hôtel de Caumont jusqu'au 6 octobre
Nous cernons ainsi au plus près le regard que porta ce surnommé « Le Nabi Japonard », sur l'art japonais, notamment à la découverte des estampes (du mouvement ukiyo-e ou « monde flottant ») présentées pour la première fois à l'exposition universelle de 1867, et révélant un original traitement de la ligne et de l'espace.
Nous pouvons alors plus encore apprécier les « lumineuses-heureuses » transpositions qu'il en fit dans ses toiles.

A propos des Nabis, se tient au musée de Pont-Aven « Femmes chez les Nabis, de fil en aiguille » du 22 juin au 29 septembre
Ou comment ces femmes, compagnes, mères, sœurs, assistantes, ont dans l'ombre encouragé et participé de ce courant créatif.
L’œuvre de Maurice Denis « Les Muses » de 1893, en est un bien délicat témoignage et hommage.

Notre voyage nous ramène à Paris avec :
« Auguste Herbin-le Maître oublié » (1882-1960) Musée de Montmartre jusqu'au 15 septembre
Le musée l'affirme bien fort :
« Herbin est le secret le mieux gardé de l'aventure de l'art moderne » et de rappeler qu'il figurait chez les grands collectionneurs au début du XXème siècle, tels que Chtchoukine, Morozov, Uhde.
Accordant toujours une place prépondérante à la couleur, l’œuvre d'Auguste Herbin s'imprègne au fil du temps de grands courants artistiques tels que le fauvisme, le cubisme. Il connaît un bref retour à la figuration dans les années 20, pour élaborer enfin, ce qu'il nommera son « alphabet plastique » : soit des couleurs pures associées à des figures géométriques planes... et à des sonorités : un langage 
nouveau universel « synesthésique » comme en rêvait également Kandinsky.
Ainsi, par exemple la lettre E est associée au rouge, à une sphère et à la note do.
Co-fondateur avec Georges Vantongerloo du groupe Abstraction-Création, son travail influencera la seconde génération d'abstraction géométrique et particulièrement les tenants de l'art cinétique tel Vasarely.

Grande figure de l'art moderne, pour sa part fort reconnue :
« Brancusi » (1876-1957) Centre Pompidou jusqu'au 1er juillet
On s'y rend en hâte, l'exposition fermant donc ses portes le 1er juillet (le Centre Pompidou, les siennes en 2025… pour plusieurs années), et pour l’œuvre sublime de Constantin Brancusi, entre abstraction et figuration.
Le noyau en est son atelier, véritable matrice de sa création, situé à l'origine impasse Ronsin, légué à l'état français et reconstitué à l'identique au Centre Pompidou.
Le parcours s'enrichit de nombreux prêts venus des États-Unis et de Roumanie, son pays natal.
Il retrace alors le parcours de ce père de la sculpture moderne, renouant avec la pratique de la taille directe (bois, pierre), s'acheminant vers des formes toujours plus épurées, intemporelles, non moins évocatrices et pour la plupart au poli parfait (bronze, marbre) se jouant de la lumière dans l'espace.
Ainsi ses « colonnes sans fin » (son rêve : une colonne sans fin dressée vers des mondes, de l'autre côté du monde), ses « oiseaux dans l'espace » (« ce n'est pas l'oiseau que je sculpte, mais le vol » déclareraIt-il en 1927 aux autorités douanières américaines, lui refusant le statut d’œuvre d'art), « ces muses endormies » : un ovale parfait, ces « coqs » : une crête dressée. C'est là tout un répertoire poétique humoristique parfois, qu'il décline en d'infinies et merveilleuses variations, quelques 40 ans durant pour enfin « exprimer l'essence des choses, au-delà des apparences ».

Sortons à présent des ateliers pour un grand « courant d'art impressionniste » soufflant cet été sur toute la France : Renoir à Limoges, Orléans... Sisley à Strasbourg, Tourcoing... Monet à Ajaccio, Chartres, 
Douai, Lille, Clermont-Ferrand, Honfleur (en Normandie, important festival impressionniste jusqu'au 22 septembre)... pas moins de 178 œuvres ainsi partout prêtées par le musée d'Orsay, pour célébrer avec faste les 150 ans de ce mouvement, révolutionnaire, ne l'oublions pas.

Et à Paris se tient :
« Paris 1874. Inventer l'impressionnisme » Musée d'Orsay jusqu'au 14 juillet
Vous connaissez sans doute ces mots célèbres de Louis Leroy, journaliste au Charivari, face au tableau de Claude Monet « Impression, soleil levant » : « Impression, j'en étais sûr, je me disais aussi puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans... ».
Des mots qui scellèrent un peu plus tard le nom de ce courant, nom alors revendiqué par les artistes eux-mêmes : l'impressionnisme.
Des artistes désireux de traduire désormais la vie, là où elle palpite : dans les campagnes, à la mer, dans les villes, là où la modernité est en marche (gares, Grands Boulevards...) et cela en marge d'un art d'atelier dit « académique ». L'exposition actuelle n'a pas, pour autant, l'ambition de retracer cet élan dans toute son amplitude, sa durée, mais de souligner, de cerner ce point de bascule.

Aussi pour comprendre l'importance du contexte, le parcours commence par une salle gris-cendre avec des œuvres évoquant ces événements si proches : la défaite de 1870 et l'insurrection sanglante de la commune en 1871. On discerne alors mieux, une France aspirant à plus de légèreté, de liberté : c'est dans cet esprit « réactionnaire » que s'ouvre le 15 avril 1874, dans l'ancien atelier du photographe Nadar, la première exposition « impressionniste », y figurent entre autres, Monet, Renoir, Sisley, Pissarro, Degas, Morisot...
Mais l'actuelle exposition d'Orsay évoque aussi, cette même année, le toujours indétrônable salon officiel. On y trouve bien sûr de ces peintres académiques tels Gérôme, Gervex, mais aussi des artistes qui n'auraient pas déparé chez Nadar, tels Manet, Gonzalès, Cassatt et qui d'ailleurs, pour la plupart, rejoindront ces dissidents. 
Le parcours s'achève sur l'évocation de la 3ème exposition impressionniste de 1877 (elles seront au nombre de 8 de 1874 à 1886) avec de lumineuses, vibrantes, vivantes toiles telles que le « Bal du moulin de la Galette » Renoir 1876 ou les évanescentes fumées de « La Gare Saint-Lazare » Monet 1877. Une expérience immersive inédite : il vous est proposé de revivre l'inauguration de 1874 !

Et pour terminer, toujours guidé par la lumière-couleur, permettez-moi ce pas de côté : un rendez-vous au musée du Louvre devant l'éblouissante œuvre, récemment restaurée.
« La Vierge du chancelier Rolin » Jan Van Eyck - huile sur bois - vers 1430
Une exposition-dossier passionnante « Revoir Van Eyck, la Vierge du chancelier Rolin » se tient jusqu'au 17 juin avant que le tableau ne rejoigne sa cimaise dans l'aile Richelieu.
Éblouissante, elle l'est par la richesse de sa symbolique certes, mais magnifiée par la multitude de détails désormais parfaitement révélés, leur beauté (les chapiteaux, le paysage à l'arrière-plan, précis autant que lumineux et aérien...), son éclat retrouvé (l'éclat de ses bleus lapis-lazuli, l'intensité du rouge du manteau de la Vierge : puissance de la couleur de Van Eyck à Matisse !).

Et c'est avec autant d'enthousiasme que je vous souhaite un très bel été.
Pour vous.

Christine Leduc

Il y a 150 ans : "Paris 1874. Inventer l'impressionnisme".

01/03/2024

Il y a 150 ans : "Paris 1874. Inventer l'impressionnisme".

Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

“Paris 1874. Inventer l’impressionnisme”. Musée d’Orsay

Galerie Nadar, 15 avril 1874, de jeunes artistes indépendants décident d’exposer en dehors de tout cadre officiel leur travail des cinq dernières années.
Les nouveaux sujets de la ville haussmannienne, des loisirs bourgeois et de la campagne ont leur prédilection.
La critique n’est pas tendre envers ces quelques cent soixante-cinq œuvres de trente artistes aux horizons divers, et qui ont décidé de s’affranchir du dessin pour privilégier un rendu de la couleur par la touche.
Particulièrement critiquée, la toile de Claude Monet, Impression Soleil Levant, laisse finalement un nom pour cette génération d’artistes qui 
réalise huit expositions entre 1874 et 1886

 

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Voyage au Domaine de Chaumont-sur-Loire

26/02/2024

Voyage au Domaine de Chaumont-sur-Loire

Le Domaine de Chaumont-sur-Loire est classé Jardin remarquable depuis 2009, il évolue sans cesse et se transforme au fil des années.
32 hectares de parcs, 55 installations et expositions d’art contemporain, 30 nouveaux jardins dans le cadre du Festival International des Jardins, le Château complètement remeublé, les Écuries et le Parc Historique.
Chaque année, une dizaine d’artistes, plasticiens et photographes du monde entier investissent le domaine.
Le parc historique de 21 ha devient alors l’écrin naturel d’œuvres originales créées in situ et les écuries et pièces du château autant de salles d’exposition.

Le Festival international des jardins-édition 2024-Jardin source de vie
Événement emblématique du Domaine, le Festival International des Jardins est un rendez-vous international incontournable, dédié à la création, à l’imagination, à la poésie et à la nature.
Reconnu depuis 1992 tant par les professionnels que par les amateurs de jardin, il accueille paysagistes et concepteurs venus du monde entier.

Les jardins pérennes : les prés du Goualoup, 6 nouveautés.
Les Goualoup s’étendent sur plus de 10 hectares accueillant des jardins pérennes liés aux grandes civilisations du jardin : Japon, Chine, Corée, Grande-Bretagne... Ils accueillent les œuvres de grands architectes et paysagistes tels Yu Kongjiang, Wang Shu, Shodo Suzuki, Leon Kluge, Jean Mus... et des artistes de renommée internationale : Chris Drury, Pablo Reinoso, Andrea Branzi, Nils-Udo...

Les collections végétales L’arche des roses anciennes, les arches de jasmin étoilé, les collections de clématites, des dahlias, des pivoines, des asters… La serre extraordinaire, la petite serre, le potager.

Le Centre d’art et de Nature du Domaine de Chaumont-sur-Loire invite des artistes de renommée internationale, plasticiens et photographes à venir créer des œuvres inédites et originales sur le thème de la nature.
Réparties sur tout le Domaine, les œuvres d’art réalisées, fruits d’une véritable rencontre entre les artistes et l’esprit du lieu, offrent aux visiteurs un parcours initiatique riche de découvertes, de surprises et d’émotions.

Le Château offre une vue exceptionnelle sur le fleuve sauvage.
Il est meublé et décoré.
Durant quarante ans, le couple princier, propriétaire voyage à travers le monde et constitue une exceptionnelle collection d’œuvres d’art.

Parc du château
Vaste parc d’agrément dans le style paysager, "à l’anglaise", il comporte divers aménagements, fabriques ou éléments attractifs : le réservoir appelé également “château d’eau”, le pont pittoresque ou “rustique” et le cimetière des chiens. Les Ecuries…. Selleries, cuisine, manège, ferme.

Sortie au Domaine de Chaumont-sur-Loire, le jeudi 23 mai 2024
Recopier le talon-réponse.
Participant(s) :
Adresse :
Numéro de téléphone portable :
COURRIEL :
______________________________________________
PROGRAMME
Jeudi 23 mai 2024 - 7h00 Départ en bus PONT STE MARIE
A préciser (covoiturage possible).
10h00 Ouverture du parc
Déjeuner libre : différentes formules de restauration sont proposées sur place, du snack au restaurant gastronomique (sur réservation). Pique-nique possible sur l’aire du parking sud d’arrivée. Sortie temporaire du parc possible en demandant un bracelet à l’entrée.
19h Départ Retour du bus
22h (environ) Arrivée à Pont-Ste-Marie
Prix du voyage par personne (réservé aux adhérents à jour de leur cotisation) : 70€ comprenant transport, entrée au Domaine (festival, parcs, expositions temporaires, château et écuries, pourboire).
Un supplément de 10€ sera demandé en dessous de 36 participants.
Dès maintenant (attention, places limitées), talon réponse à recopier et envoyer par mail accompagné du règlement par virement FR76 3008 7335 0300 0200 2020 202 ou par courrier et chèque à l'ordre des « amis du musée d'Art moderne de Troyes » à
Réservation par mail : emmanuelle@dumard.com
Emmanuelle DUMARD 32 rue Philippe de Champaigne 10000 TROYES

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Destins croisés de quatre artistes emblématiques, Picasso, Foujita, Modigliani et Soutine.

05/02/2024

Destins croisés de quatre artistes emblématiques, Picasso, Foujita, Modigliani et Soutine.

Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

Délaisser des berceaux familiaux d’Espagne, d’Italie, du Japon et de Biélorussie pour rejoindre Paris au début du XXe siècle fut le destin de ces artistes gourmands de liberté et de reconnaissance.
Pourquoi Paris en fit-elle des génies de la Modernité ?
Pourquoi n’y écoutèrent-ils en définitive qu’eux-mêmes sans se soucier du quand dira-t-on, du conformisme, du politiquement correct et de la censure d’une ville aussi merveilleuse qu’impitoyable ?
Pourquoi y transgressent-ils les Maîtres et l’académisme pour imposer leur esthétique si magnifique et si singulière ?
Par quels nouveaux moyens ont-ils décomposé et recomposé le monde à leur image ?
Pourquoi l’École de Paris se singularise-t-elle parmi les avant-gardes du XXe siècle ?
Pour répondre à ces questions, il s’agira de définir à quel point la spatialité de Cézanne, au pied de la Sainte-Victoire, pèse dans la formation d’artistes ambitieux mais encore en herbe, de mesurer à quel point Matisse, leur aîné, inventeur de « Luxe, Calme et Volupté » en 1904, fut la passerelle qui les mène à passer plus aisément de l’Autrefois à l’Aujourd’hui, qui leur ouvre les portes du postimpressionniste, du fauvisme et de l’expressionnisme.
Matisse qui est le premier à qualifier ses amis Picasso et Braque en 1908 de cubistes. 
Ce sera surtout aux œuvres de répondre.
Et aussi à la genèse des artistes en herbe.
À l’histoire de leur détermination, de leur culture natale, de leur virtuosité, de leur philosophie naturelle ainsi que de leur ardeur au travail.
Les raisons qui mènent à la naissance des trophées qu’ils laissent derrière eux et qui font la fierté actuelle des plus grandes collections muséales 
et privées, diffèrent mais ils convergent dans la recherche de la Beauté absolue et dans l’intime partage de leurs rêves d’humanité et de sublimation.
Le séjour que Modigliani, Soutine et Foujita font ensemble, partageant maison et travaux dans le Midi de la France au printemps et à l’été 1918, illustrera en conclusion ce que peut produire de merveilles dans l’Histoire de l’art les effets du confinement, des confrontations d’egos, les surpassements de personnalités fortes et particulières, les géniales performances d’amis, les œuvres exemplaires issues de la maturation de leur subjectivité individuelle et collective sous-tendue par la création artistique et leur rêve d’éternité au monde. 

 

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