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Les conférences ont lieu à l'auditorium du musée d'Art moderne, elles sont gratuites dans la limite des 100 places disponibles de l'auditorium.

 

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Entrons au musée Séniors

06/10/2024

Entrons au musée Séniors

Portés par le projet hospitalier « Art vivant en Soins Palliatifs » les reproductions de tableaux de la collection Levy présentés dans les chambres du service de l’unité ont déjà fait l’objet d’un travail collaboratif avec le musée d’Art Moderne.
Cette fois, l’association des amis du musée d'Art moderne de Troyes a engagé les séniors du département vivant en résidence à développer un travail de création autour des artistes représentés.

Cette exposition est ouverte à tous au Comte Henri, 37 rue de la Marne à Troyes, au 3ème étage, service de soins palliatifs, tous les jours jusqu’au 24 novembre 2024 de 15h. à 19h.

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Visite privilégiée de l'exposition "italia Veloce"

11/09/2024

Visite privilégiée de l'exposition "italia Veloce"

Réservation : reservationscirulli27.06@yahoo.com

Première exposition temporaire depuis la réouverture totale du MAM, Italia veloce met en lumière, pour la première fois en France,  les collections de la Fondation Massimo et Sonia Cirulli (Bologne), créée en 2015.
Entre sculptures de grands maîtres, affiches de cinéma et objets du quotidien conçus par des designers, cette exposition livre un panorama de l'art italien des années 1910 à 1960.
Façonnée par Sonia et Massimo Cirulli, collectionneurs emblématiques de leur époque, elle est fait écho à la collection de Pierre et Denise Lévy.
Plusieurs mouvements artistiques sont représentés.
L'exposition s'ouvre sur les artistes futuristes (Umberto Boccioni, Luigi Russolo, Gino Severini, etc.), qui questionnent la modernité en magnifiant la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
Les artistes du "Retour à l'ordre" (Archaïsme, Réalisme magique, Nouvelle objectivité, Novecento...) sont également mis à l'honneur (Mario Sironi) ; après les horreurs de la Première Guerre mondiale, se ressent un besoin de fonder l'art sur des bases stables et revenir à la figuration classique.
Théâtre et cinéma font aussi partie de ce foisonnement artistique du 20ème siècle.

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Le petit philosophe pour les enfants de 6 à 11 ans

02/08/2024

Le petit philosophe pour les enfants de 6 à 11 ans

3 séances :
Viens avec nous et tes amis regarder et réfléchir puis participer à un atelier.
Musée d’art moderne - Enfants 6 à 11 ans - Réservation 06.81.46.27.06
Samedi 12 octobre 2024 - 14h30/16h45
Habiter quelque part
Samedi 14 décembre 2024  - 14h30/16h45
Tous pareils - Tous différents
Samedi 11 Janvier 2025  - 14h30/16h45
Vivre ensemble

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Visite-atelier "Jeux Olympiques"

01/08/2024

Visite-atelier "Jeux Olympiques"

L’association Institut Mondial d'art de la Jeunesse - Centre pour l'UNESCO offre à titre gracieux aux enfants et petits-enfants des amis du musée d’Art moderne de Troyes, le jeudi 24 octobre de 14h30 à 16h30, une « visite-atelier "Jeux Olympiques" animé par Jérémie Marié, artiste plasticien intervenant pour l'éducation nationale, les musées de Troyes et l’association Imaj - Centre pour l'UNESCO.

Sur inscription à l'adresse : communication@amisdumamtroyes.fr
A partir de 6 ans, dans la limite de 18 enfants.
Lieu de rendez-vous : Hôtel-Dieu-Le-Comte - exposition "Graines d'artistes dans l'idéal olympique" (accès par la grande grille dorée - rue de la Cité - Troyes)

Quelques détails de cette visite-atelier :

Les grands maîtres-nageurs - Peinture et dessin. 

L'atelier "Les grands maîtres-nageurs" offre aux enfants une expérience riche en découvertes artistiques.
En 2 heures, les élèves explorent les nuances de bleu inspirées par Turner, les motifs aquatiques de Hockney et les papiers découpés à la manière de Matisse.
À travers des activités pratiques telles que la peinture, le dessin et le collage, les enfants créent leur propre représentation d'une piscine olympique, intégrant des éléments visuels uniques dans leur création individuelle.
Les enfants créeront leur œuvre sur des supports imprimés de type papier aquarelle au format A3 ou A4 préalablement distribués, représentant des illustrations de piscines olympiques.
Chaque support présente une piscine vide à remplir avec des couleurs et des motifs.
Les enfants auront la liberté d'exprimer leur créativité en personnalisant ces illustrations avec les techniques artistiques explorées lors de l'atelier, telles que l'application de nuances de couleurs, la création de motifs graphiques et l'utilisation de la technique des papiers découpés.

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Visite privilégiée de l'exposition « Graines d’artistes dans l’idéal olympique »

17/07/2024

Visite privilégiée de l'exposition « Graines d’artistes dans l’idéal olympique »

Réservation communication@amisdumamtroyes.fr
Cette exposition inédite placée sous le patronage de l’UNESCO et sous l’égide du Département de l’Aube, présente les créations artistiques de 100 lauréats et 50 nominés provenant de 80 pays et issus de la 31e édition du Concours International d’Arts Plastiques “Graines d’Artistes du Monde Entier” organisé par l’IMAJ - Centre pour l’UNESCO.
A travers différentes thématiques, l’exposition évoque cette histoire et cette renaissance des jeux modernes, présente le sport comme découverte et émancipation de soi, valorise le dépassement de soi, les prouesses physiques et la naissance de champions et légendes d’une Olympe contemporaine, exalte la beauté du geste et porte haut les valeurs de l’olympisme concomitantes à celles de l’UNESCO et de l’IMAJ - Centre pour l’UNESCO.

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L’œuvre d’Art exprime-t-elle encore de la beauté ?

07/07/2024

L’œuvre d’Art exprime-t-elle encore de la beauté ?

Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

Depuis les débuts du XXème siècle européen, « l’Art » a remplacé les « Beaux-Arts », eux-mêmes apparus au XVIIIème siècle.
L’idée du beau héritée traditionnellement de Platon parait périmée.
Les « ready made » et le « design » semblent avoir annulé la différence entre Art et technique.
L’intelligence artificielle s’apprête à surpasser la créativité artistique. 
La culture artistique  de masse offre une émotion esthétique sans que le goût ait dû être cultivé par la fréquentation des musées ou des salles de  concert. Pourtant, le sentiment suscité par les œuvres d’Art ne conserve-t-il pas une prétention à l’universalité qui distingue le beau de l’émouvant ?

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Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine.

06/07/2024

Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine.

Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

« Le 17 octobre 2024, le musée d’Art moderne de la ville de Troyes accueillera Diane de Selliers, fondatrice de la maison d’édition éponyme, pour une conférence sur son œuvre en tant qu’éditrice de livres d’art.
Des ouvrages qui invitent à un dialogue fécond entre les textes de la littérature mondiale et des œuvres picturales.
Au cours de cet événement, plongez au cœur du monde fascinant des Éditions Diane de Selliers, où chaque livre est une création à part entière.
Une soirée inspirante au cours de laquelle vous découvrirez l’univers unique de cette maison d’édition qui, depuis 1992, publie au rythme d’un livre par an, des textes majeurs de la littérature en correspondance avec les grandes œuvres de l’histoire de l’art.
Une rencontre à ne pas manquer pour tous les passionnés d’art, de littérature et de création.
Diane de Selliers nous parlera de la création de ses ouvrages, de l’imposant travail de recherche qu’ils nécessitent, et dévoilera quelques secrets de ses titres les plus emblématiques, en particulier « Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine ».

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Voyage l’Art aux trois frontières

06/07/2024

Voyage l’Art aux trois frontières

Tout à l’Est et cependant très proche : Colmar et sa proximité avec la Suisse et l’Allemagne nous permettra, d’un saut de puce, de visiter l’art en Europe.
Avec son nouvel aménagement, le musée Unterlinden à Colmar dont la surface d’exposition est multipliée par deux, prend une forme contemporaine et audacieuse.
Édifiée par les architectes suisses Herzog & de Meuron, en 2022, l’extension permet de présenter de nouveaux chefs-d’œuvre et constitue le nouvel écrin où se côtoient notamment les artistes majeurs du XXe siècle : Monet, Picasso, Nicolas de Staël, Soulages, Dubuffet…
Outre le cloître gothique où est présenté l’art du Moyen Âge et de la Renaissance, avec des œuvres de Martin Schongauer, Hans Holbein, Lucas Cranach…, la cerise sur le gâteau sera de (re)découvrir le Retable d’Issenheim (1512–1516), ce chef-d’œuvre de la peinture occidentale et sa jeunesse retrouvée.
Les visiteurs qui prendront le temps pourront s’émerveiller de nouveaux détails surprenants cachés auparavant par les vernis ou les repeints : un ciel noir épais maintenant bleu nuit, zébré de nuages gris et noirs, l’ample chevelure qui se redessine dans le dos de Marie Madeleine, une larme qui se devine sur la joue de la mère du Christ, la subtilité retrouvée des carnations des sculptures…

Juste à la frontière, la cité helvète de Bâle a de quoi rivaliser avec n’importe quelle grande métropole.
Des 3 grands musées conçus par les grands noms de l’architecture, nous commencerons par la spectaculaire fondation Beyeler, édifice conçu par Renzo Piano associant de manière impressionnante, nature, art et architecture.
Ce bel endroit aménagé dans le jardin du musée, peuplé de sculptures d’Ellsworth Kelly et d’Alexander Calder, est un véritable havre de paix. « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ».
L’exposition temporaire, de premier plan, Matisse a comme point de départ, le poème de Charles Baudelaire Invitation au voyage de 1857, auquel Matisse s'est référé à plusieurs reprises. Elle rassemblera des œuvres iconiques et présentera également des tableaux rarement exposés qui couvrent toutes les phases de l'œuvre de l'artiste.
Au centre de Bâle le Kunstmuseum, le plus grand et le plus ancien des musées d'art en Suisse.
Les différentes extensions modernes exposent tous les grands noms Holbein, Witz, Van Gogh, Picasso, Braque, Klee, Warhol, Rothko…
Érigé au bord du Rhin, nous terminerons avec le musée Tinguely.
L’architecte Mario Botta a créé un espace inhabituel. L’immense salle centrale peut accueillir à elle seule jusqu’à vingt sculptures mécaniques. « Pour la première fois depuis la création du musée en 1996, la collection d’œuvres de l’artiste, dont l’enrichissement est constant, est de nouveau exposée dans la grande halle.
Augmentée de plusieurs prêts d’œuvres emblématiques, une large vue d’ensemble s’ouvre ainsi sur le travail de Jean Tinguely, dont l’affirmation « La roue = c’est tout » sert de fil rouge et jalonne toutes les périodes de création de l’artiste.
 
Le lendemain, à la lisière allemande, « imaginez un endroit entièrement consacré à la création et à l’architecture, où l’on cultive le beau et l’audace, où des noms comme Zaha Hadid, Frank Gehry, Tadao Ando, Herzog & de Meuron, Renzo Piano, Alvaro Siza, prix Pritzker d'architecture ont laissé leur empreinte.
Alors non, il n’y a point d’étoiles au sol en hommage à leur carrière, mais de réels objets ou édifices à visiter.
Tout cela grâce à un homme : Rolf Fehlbaum, fils du fondateur de la marque Suisse Vitra qui édite les icônes du design depuis 1950. Et son rêve : construire « un Vitraland sortant de l’ordinaire et de l’attendu ». Ici désormais, 900 employés travaillent sur le site de production, croisant chaque année environ 400 000 visiteurs : des créateurs professionnels, des amateurs de design mais aussi des familles viennent y faire une promenade architecturale unique au monde. »


Nous conclurons avec « le père de l'architecture moderne ».
Loin des plans classiques des bâtiments religieux traditionnels, la chapelle de béton de Le Corbusier, architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur, auteur suisse naturalisé français, s’exprime en courbes, en lumière, en couleurs.
Notre Dame du Haut fait écho à la volonté de synthèse des arts de l’architecture, elle est classée patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Derain et ses amis.

05/07/2024

Derain et ses amis.

Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

André Derain est sans doute l’une des figures les plus fascinantes de l’art moderne.
Tout au long de son existence (1880- 1954), Derain a créé autour de lui un champ magnétique qui a infléchi durablement le destin de la peinture et de la poésie contemporaines.
Occulté dans le roman de l’art moderne, cet épisode forme la trame du livre de Michel Charzat, Derain et ses amis.
L’auteur raconte les rencontres légendaires du « géant mélancolique » avec Vlaminck et Matisse.
Il tire de l’oubli ses  relations passionnelles nouées avec Picasso, Apollinaire, Breton, Satie, Balthus, Giacometti.
Spécialiste de la peinture française de la première partie du XXe siècle, biographe de Derain, Michel Charzat présentera son livre, récemment publié, au MAM de Troyes, le 14 novembre 2024.

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Voyage à PARIS

05/07/2024

Voyage à PARIS

Musée d’Orsay : exposition Caillebotte.
Musée de l’Orangerie : Heinz Berggruen, un marchand et un collectionneur (Picasso, Klee, Matisse, Giacometti...).

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Pierre Paulin et le design sous les Ors de la République.

04/07/2024

Pierre Paulin et le design sous les Ors de la République.

Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

Figure majeure du design du 20e siècle et fondateur d’un certain design à la Française, Pierre Paulin s’est illustré dans ce domaine des années 50 jusqu’à sa disparition en 2009.
Inventeur et précurseur, tant dans l’esthétique que la technique, «son design» s’offre à tous : du jeune ménage français de l’après-guerre aux décors de cinéma comme James Bond, jusqu’aux sièges de la Grande Galerie du Louvre. Cette conférence retracera particulièrement ses années sous les Ors de la République lorsque les Présidents de la République, Georges Pompidou et François Mitterrand, lui commandèrent des aménagements pour l’Élysée.

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NEWSLETTER MAI OCTOBRE 2024

18/05/2024

NEWSLETTER MAI OCTOBRE 2024

Les jours filant, se dessine un irrépressible besoin de lumière, de chaleur, de couleurs, de vert, de bleu, de jaune, de rouge... ce rouge précisément, si généreusement offert par Henri Matisse à l'exposition :
« Matisse, L'Atelier rouge » Fondation Vuitton jusqu'au 9 septembre 2024
Cette présentation raconte l'histoire de cette toile de 1911, d'abord refusée par le collectionneur Chtchoukine, puis acquise par un club privé londonien, avant d'être finalement rachetée par le MoMA New York en 1949.
« Ce tableau demeure une pierre de touche, nous confie Ann Temkin, conservatrice en chef du MoMA, la décision radicale de Matisse de saturer la surface de l'œuvre d'une couche de rouge (précédemment travaillée de différentes couleurs) a fasciné des générations d'artistes parmi lesquels Mark Rothko et Ellsworth Kelly ».
L'audace d'un tel geste, annihilant toute perspective au profit d'un monde flottant, incandescent, se double d'une prouesse : l'exposition des œuvres figurées dans cette toile, cette vue d'atelier : peintures, sculptures, céramiques !

C'est donc bien logiquement que cette ode à la couleur se poursuit par la lumineuse exposition :
« Ellsworth Kelly. Formes et couleurs 1949-2015 » Fondation Vuitton jusqu'au 9 septembre
Nourri, entre autres, du contact, lors de ses séjours en Europe, de Arp, Brancusi, Calder, Le Corbusier, E. Kelly tend peu à peu à une œuvre abstraite, annonçant le minimalisme américain des années 60 (Donald Judd, Carl Andre) auquel on l'assimilera souvent.
Pourtant loin de leur froideur analytique, son travail (peintures, sculptures, collages...) naît d'un regard toujours fasciné, émerveillé sur son monde environnant et se traduit alors en formes amples, généreuses, de couleur pure.
Même s'il réfute toute filiation directe à Henri Matisse, on peut toutefois se prendre à y songer avec notamment « L'Atelier rouge » et plus encore avec les merveilleux papiers découpés à même la couleur, et collés du vieux Maître.

Non équivoque quant à lui, fût le rapport d'amitié liant deux « Maîtres » :
« Amitiés Bonnard-Matisse » Fondation Maeght du 29 juin au 6 octobre
C'est ici également l'occasion de célébrer les 60 ans de la fondation, inaugurée le 28 juillet 1964 par André Malraux (concerts, spectacles, lectures...), et plus avant, les liens intimes, qu'entretenait la famille Maeght tout particulièrement avec ces deux artistes, Pierre Bonnard et Henri Matisse.
L'exposition décline diverses thématiques explorées par tous deux : autoportraits, le peintre et son modèle, lumières du midi..., proposant ainsi de mieux encore appréhender leurs caractères spécifiques.
Mais c'est avant tout exposé là : du soleil, de l'amitié, du génie !
À noter qu'à cette occasion, la fondation, riche d'une extension, redéploie ses vastes collections.

Et nous retrouvons Pierre Bonnard à Aix-en-Provence :
« Bonnard et le Japon » Hôtel de Caumont jusqu'au 6 octobre
Nous cernons ainsi au plus près le regard que porta ce surnommé « Le Nabi Japonard », sur l'art japonais, notamment à la découverte des estampes (du mouvement ukiyo-e ou « monde flottant ») présentées pour la première fois à l'exposition universelle de 1867, et révélant un original traitement de la ligne et de l'espace.
Nous pouvons alors plus encore apprécier les « lumineuses-heureuses » transpositions qu'il en fit dans ses toiles.

A propos des Nabis, se tient au musée de Pont-Aven « Femmes chez les Nabis, de fil en aiguille » du 22 juin au 29 septembre
Ou comment ces femmes, compagnes, mères, sœurs, assistantes, ont dans l'ombre encouragé et participé de ce courant créatif.
L’œuvre de Maurice Denis « Les Muses » de 1893, en est un bien délicat témoignage et hommage.

Notre voyage nous ramène à Paris avec :
« Auguste Herbin-le Maître oublié » (1882-1960) Musée de Montmartre jusqu'au 15 septembre
Le musée l'affirme bien fort :
« Herbin est le secret le mieux gardé de l'aventure de l'art moderne » et de rappeler qu'il figurait chez les grands collectionneurs au début du XXème siècle, tels que Chtchoukine, Morozov, Uhde.
Accordant toujours une place prépondérante à la couleur, l’œuvre d'Auguste Herbin s'imprègne au fil du temps de grands courants artistiques tels que le fauvisme, le cubisme. Il connaît un bref retour à la figuration dans les années 20, pour élaborer enfin, ce qu'il nommera son « alphabet plastique » : soit des couleurs pures associées à des figures géométriques planes... et à des sonorités : un langage 
nouveau universel « synesthésique » comme en rêvait également Kandinsky.
Ainsi, par exemple la lettre E est associée au rouge, à une sphère et à la note do.
Co-fondateur avec Georges Vantongerloo du groupe Abstraction-Création, son travail influencera la seconde génération d'abstraction géométrique et particulièrement les tenants de l'art cinétique tel Vasarely.

Grande figure de l'art moderne, pour sa part fort reconnue :
« Brancusi » (1876-1957) Centre Pompidou jusqu'au 1er juillet
On s'y rend en hâte, l'exposition fermant donc ses portes le 1er juillet (le Centre Pompidou, les siennes en 2025… pour plusieurs années), et pour l’œuvre sublime de Constantin Brancusi, entre abstraction et figuration.
Le noyau en est son atelier, véritable matrice de sa création, situé à l'origine impasse Ronsin, légué à l'état français et reconstitué à l'identique au Centre Pompidou.
Le parcours s'enrichit de nombreux prêts venus des États-Unis et de Roumanie, son pays natal.
Il retrace alors le parcours de ce père de la sculpture moderne, renouant avec la pratique de la taille directe (bois, pierre), s'acheminant vers des formes toujours plus épurées, intemporelles, non moins évocatrices et pour la plupart au poli parfait (bronze, marbre) se jouant de la lumière dans l'espace.
Ainsi ses « colonnes sans fin » (son rêve : une colonne sans fin dressée vers des mondes, de l'autre côté du monde), ses « oiseaux dans l'espace » (« ce n'est pas l'oiseau que je sculpte, mais le vol » déclareraIt-il en 1927 aux autorités douanières américaines, lui refusant le statut d’œuvre d'art), « ces muses endormies » : un ovale parfait, ces « coqs » : une crête dressée. C'est là tout un répertoire poétique humoristique parfois, qu'il décline en d'infinies et merveilleuses variations, quelques 40 ans durant pour enfin « exprimer l'essence des choses, au-delà des apparences ».

Sortons à présent des ateliers pour un grand « courant d'art impressionniste » soufflant cet été sur toute la France : Renoir à Limoges, Orléans... Sisley à Strasbourg, Tourcoing... Monet à Ajaccio, Chartres, 
Douai, Lille, Clermont-Ferrand, Honfleur (en Normandie, important festival impressionniste jusqu'au 22 septembre)... pas moins de 178 œuvres ainsi partout prêtées par le musée d'Orsay, pour célébrer avec faste les 150 ans de ce mouvement, révolutionnaire, ne l'oublions pas.

Et à Paris se tient :
« Paris 1874. Inventer l'impressionnisme » Musée d'Orsay jusqu'au 14 juillet
Vous connaissez sans doute ces mots célèbres de Louis Leroy, journaliste au Charivari, face au tableau de Claude Monet « Impression, soleil levant » : « Impression, j'en étais sûr, je me disais aussi puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans... ».
Des mots qui scellèrent un peu plus tard le nom de ce courant, nom alors revendiqué par les artistes eux-mêmes : l'impressionnisme.
Des artistes désireux de traduire désormais la vie, là où elle palpite : dans les campagnes, à la mer, dans les villes, là où la modernité est en marche (gares, Grands Boulevards...) et cela en marge d'un art d'atelier dit « académique ». L'exposition actuelle n'a pas, pour autant, l'ambition de retracer cet élan dans toute son amplitude, sa durée, mais de souligner, de cerner ce point de bascule.

Aussi pour comprendre l'importance du contexte, le parcours commence par une salle gris-cendre avec des œuvres évoquant ces événements si proches : la défaite de 1870 et l'insurrection sanglante de la commune en 1871. On discerne alors mieux, une France aspirant à plus de légèreté, de liberté : c'est dans cet esprit « réactionnaire » que s'ouvre le 15 avril 1874, dans l'ancien atelier du photographe Nadar, la première exposition « impressionniste », y figurent entre autres, Monet, Renoir, Sisley, Pissarro, Degas, Morisot...
Mais l'actuelle exposition d'Orsay évoque aussi, cette même année, le toujours indétrônable salon officiel. On y trouve bien sûr de ces peintres académiques tels Gérôme, Gervex, mais aussi des artistes qui n'auraient pas déparé chez Nadar, tels Manet, Gonzalès, Cassatt et qui d'ailleurs, pour la plupart, rejoindront ces dissidents. 
Le parcours s'achève sur l'évocation de la 3ème exposition impressionniste de 1877 (elles seront au nombre de 8 de 1874 à 1886) avec de lumineuses, vibrantes, vivantes toiles telles que le « Bal du moulin de la Galette » Renoir 1876 ou les évanescentes fumées de « La Gare Saint-Lazare » Monet 1877. Une expérience immersive inédite : il vous est proposé de revivre l'inauguration de 1874 !

Et pour terminer, toujours guidé par la lumière-couleur, permettez-moi ce pas de côté : un rendez-vous au musée du Louvre devant l'éblouissante œuvre, récemment restaurée.
« La Vierge du chancelier Rolin » Jan Van Eyck - huile sur bois - vers 1430
Une exposition-dossier passionnante « Revoir Van Eyck, la Vierge du chancelier Rolin » se tient jusqu'au 17 juin avant que le tableau ne rejoigne sa cimaise dans l'aile Richelieu.
Éblouissante, elle l'est par la richesse de sa symbolique certes, mais magnifiée par la multitude de détails désormais parfaitement révélés, leur beauté (les chapiteaux, le paysage à l'arrière-plan, précis autant que lumineux et aérien...), son éclat retrouvé (l'éclat de ses bleus lapis-lazuli, l'intensité du rouge du manteau de la Vierge : puissance de la couleur de Van Eyck à Matisse !).

Et c'est avec autant d'enthousiasme que je vous souhaite un très bel été.
Pour vous.

Christine Leduc