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ENTRONS AU MUSÉE !
Les conférences ont lieu à l'auditorium du musée d'Art moderne, elles sont gratuites dans la limite des 100 places disponibles de l'auditorium.
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05/01/2025
Géante de l’art moderne, Germaine Richier (1902-1959) a traversé le XXe siècle à grands coups de créations, telle une Ouragane, du nom d’une de ses sculptures.
Tout en s’inscrivant dans la grande tradition de la statuaire, l’artiste a bouleversé la sculpture.
En à peine 25 ans, jusqu’à l’année de sa mort, en 1959, Richier s’est donnée toute entière à une œuvre radicale, dérangeante, immense, à un langage premier d’une modernité absolue.
Ses créatures révèlent que l’apparition de l’humain est l’aboutissement de la fécondité des éléments, de la nature animale, minérale, végétale. Présente dans les plus grands musées, elle est la première femme à exposer de son vivant au Musée d’Art Moderne de Paris en 1956.
En 2023, le Centre Pompidou, à Paris, avec le Musée Fabre de Montpellier, lui ont consacré une rétrospective.
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04/01/2025
A priori, on pourrait penser que l’art est profondément ancré dans le domaine du visible. Et pourtant, un des enjeux de la peinture, dans le domaine religieux, fut de représenter l’invisible,
Ainsi, selon J.P. Vernant "Au IIIème siècle de notre ère, Plotin marque le début du tournant par lequel l'image, au lieu d'être définie comme imitation de l'apparence, se donnera pour tâche de figurer l'invisible". Cette « image de forme transcendante », va trouver toute son efficacité dans le champ religieux.
C’est la querelle iconoclaste au VIIIe siècle qui met en face deux manières de voir l’image. Pour les iconophobes, le sacré ne peut être représenté : toute tentative d'approche du transcendantal à travers une image fondée dans une mimétique est idolâtre. Les iconophiles reprochent à leurs ennemis une mauvaise perception de l'image religieuse car, selon eux, l’honneur ne va pas à l’image mais à la divinité dont elle est l’image. Celle-ci doit être regardée non pas pour elle-même mais pour l'émanation d’un au-delà, autrement dit de l’invisible.
La "querelle" liée à la naissance de l'abstraction n'a pas la même ampleur et se situe essentiellement dans un champ artistique. Il n’en reste pas moins qu’on peut voir une analogie dans la question de la représentation de l’invisible telle qu'elle se pose à l'époque iconoclaste et à ce moment déterminant de l'histoire de l'art qu'est le début du XXème siècle. De fait, l’enjeu principal des artistes de la première génération de peintres non figuratifs demeure comment, en l’absence d’un sujet, viser l’universel, comment exprimer picturalement la spiritualité. Le titre du livre de Kandinsky « Le spirituel dans l’art », résume cette quête.
La disparition de l'objet qui marque la rupture fondamentale à partir de laquelle se fonde l'abstraction oblige les artistes à présenter son art comme le témoin d'une réalité nouvelle. Réalité qu'il s'agit aussi de faire partager au public, ce qui implique une conception presque missionnaire du rôle de l'artiste. Dans ce sens, le domaine religieux, où il faut croire pour voir, et encore plus le domaine mystique, sont des outils efficaces pour transformer les formes, voire les faire disparaître. C'est un langage qui parle d'une réalité transcendante, qui propose une vision utopique du monde, commune à la première génération de l'abstraction. La plupart des artistes d'avant-garde se présentent souvent, à travers leurs écrits, comme des prophètes qui ouvrent une nouvelle voie mettant en cause l'ancienne tradition.
Paradoxalement, en même moment, les avancées majeures scientifiques - l’électricité, les rayons X, la quatrième dimension - enflamment l’imaginaire artistique qui cherchent à figurer ces réalités nouvelles, invisibles à l’œil nu.
Entre cette forme d’invisible et celui religieux, l’image se cherche.
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03/01/2025
En 2023, le LaM – Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut situé à Villeneuve d’Ascq a fêté ses 40 ans.
Le point de départ est bien sûr une collection prestigieuse, celle de Roger Dutilleul (1873-1956) commencée au tout début du XXème siècle et qui réunit des noms prestigieux comme Braque, Picasso, Leger aidé par le marchand Kahnweiler.
Elle a ensuite été développée par son neveu Jean Masurel (1908-1991), permettant de réunir des œuvres de tout premier ordre.
En 1979, le couple Masurel décide de faire une donation de 220 œuvres à la communauté urbaine de Lille à condition de créer un musée pour abriter ses chefs-d’œuvre.
Cette donation représente la plupart des courants artistiques majeurs développés en France durant la première moitié du XXème siècle.
En 2010, le musée s’agrandit pour accueillir une nouvelle collection celle de l’Aracine et devient alors l’un des fonds d’art brut les plus importants d’Europe.
Partons à la rencontre de cette collection tout à fait unique !
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25/11/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Figure majeure du design du 20e siècle et fondateur d’un certain design à la Française, Pierre Paulin s’est illustré dans ce domaine des années 50 jusqu’à sa disparition en 2009.
Inventeur et précurseur, tant dans l’esthétique que la technique, «son design» s’offre à tous : du jeune ménage français de l’après-guerre aux décors de cinéma comme James Bond, jusqu’aux sièges de la Grande Galerie du Louvre. Cette conférence retracera particulièrement ses années sous les Ors de la République lorsque les Présidents de la République, Georges Pompidou et François Mitterrand, lui commandèrent des aménagements pour l’Élysée.
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11/11/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
André Derain est sans doute l’une des figures les plus fascinantes de l’art moderne.
Tout au long de son existence (1880- 1954), Derain a créé autour de lui un champ magnétique qui a infléchi durablement le destin de la peinture et de la poésie contemporaines.
Occulté dans le roman de l’art moderne, cet épisode forme la trame du livre de Michel Charzat, Derain et ses amis.
L’auteur raconte les rencontres légendaires du « géant mélancolique » avec Vlaminck et Matisse.
Il tire de l’oubli ses relations passionnelles nouées avec Picasso, Apollinaire, Breton, Satie, Balthus, Giacometti.
Spécialiste de la peinture française de la première partie du XXe siècle, biographe de Derain, Michel Charzat présentera son livre, récemment publié, au MAM de Troyes, le 14 novembre 2024.
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10/11/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
« Le 17 octobre 2024, le musée d’Art moderne de la ville de Troyes accueillera Diane de Selliers, fondatrice de la maison d’édition éponyme, pour une conférence sur son œuvre en tant qu’éditrice de livres d’art.
Des ouvrages qui invitent à un dialogue fécond entre les textes de la littérature mondiale et des œuvres picturales.
Au cours de cet événement, plongez au cœur du monde fascinant des Éditions Diane de Selliers, où chaque livre est une création à part entière.
Une soirée inspirante au cours de laquelle vous découvrirez l’univers unique de cette maison d’édition qui, depuis 1992, publie au rythme d’un livre par an, des textes majeurs de la littérature en correspondance avec les grandes œuvres de l’histoire de l’art.
Une rencontre à ne pas manquer pour tous les passionnés d’art, de littérature et de création.
Diane de Selliers nous parlera de la création de ses ouvrages, de l’imposant travail de recherche qu’ils nécessitent, et dévoilera quelques secrets de ses titres les plus emblématiques, en particulier « Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine ».
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07/07/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Depuis les débuts du XXème siècle européen, « l’Art » a remplacé les « Beaux-Arts », eux-mêmes apparus au XVIIIème siècle.
L’idée du beau héritée traditionnellement de Platon parait périmée.
Les « ready made » et le « design » semblent avoir annulé la différence entre Art et technique.
L’intelligence artificielle s’apprête à surpasser la créativité artistique.
La culture artistique de masse offre une émotion esthétique sans que le goût ait dû être cultivé par la fréquentation des musées ou des salles de concert. Pourtant, le sentiment suscité par les œuvres d’Art ne conserve-t-il pas une prétention à l’universalité qui distingue le beau de l’émouvant ?
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29/02/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
“Paris 1874. Inventer l’impressionnisme”. Musée d’Orsay
Galerie Nadar, 15 avril 1874, de jeunes artistes indépendants décident d’exposer en dehors de tout cadre officiel leur travail des cinq dernières années.
Les nouveaux sujets de la ville haussmannienne, des loisirs bourgeois et de la campagne ont leur prédilection.
La critique n’est pas tendre envers ces quelques cent soixante-cinq œuvres de trente artistes aux horizons divers, et qui ont décidé de s’affranchir du dessin pour privilégier un rendu de la couleur par la touche.
Particulièrement critiquée, la toile de Claude Monet, Impression Soleil Levant, laisse finalement un nom pour cette génération d’artistes qui
réalise huit expositions entre 1874 et 1886
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04/02/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'auditorium du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Délaisser des berceaux familiaux d’Espagne, d’Italie, du Japon et de Biélorussie pour rejoindre Paris au début du XXe siècle fut le destin de ces artistes gourmands de liberté et de reconnaissance.
Pourquoi Paris en fit-elle des génies de la Modernité ?
Pourquoi n’y écoutèrent-ils en définitive qu’eux-mêmes sans se soucier du quand dira-t-on, du conformisme, du politiquement correct et de la censure d’une ville aussi merveilleuse qu’impitoyable ?
Pourquoi y transgressent-ils les Maîtres et l’académisme pour imposer leur esthétique si magnifique et si singulière ?
Par quels nouveaux moyens ont-ils décomposé et recomposé le monde à leur image ?
Pourquoi l’École de Paris se singularise-t-elle parmi les avant-gardes du XXe siècle ?
Pour répondre à ces questions, il s’agira de définir à quel point la spatialité de Cézanne, au pied de la Sainte-Victoire, pèse dans la formation d’artistes ambitieux mais encore en herbe, de mesurer à quel point Matisse, leur aîné, inventeur de « Luxe, Calme et Volupté » en 1904, fut la passerelle qui les mène à passer plus aisément de l’Autrefois à l’Aujourd’hui, qui leur ouvre les portes du postimpressionniste, du fauvisme et de l’expressionnisme.
Matisse qui est le premier à qualifier ses amis Picasso et Braque en 1908 de cubistes.
Ce sera surtout aux œuvres de répondre.
Et aussi à la genèse des artistes en herbe.
À l’histoire de leur détermination, de leur culture natale, de leur virtuosité, de leur philosophie naturelle ainsi que de leur ardeur au travail.
Les raisons qui mènent à la naissance des trophées qu’ils laissent derrière eux et qui font la fierté actuelle des plus grandes collections muséales
et privées, diffèrent mais ils convergent dans la recherche de la Beauté absolue et dans l’intime partage de leurs rêves d’humanité et de sublimation.
Le séjour que Modigliani, Soutine et Foujita font ensemble, partageant maison et travaux dans le Midi de la France au printemps et à l’été 1918, illustrera en conclusion ce que peut produire de merveilles dans l’Histoire de l’art les effets du confinement, des confrontations d’egos, les surpassements de personnalités fortes et particulières, les géniales performances d’amis, les œuvres exemplaires issues de la maturation de leur subjectivité individuelle et collective sous-tendue par la création artistique et leur rêve d’éternité au monde.
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03/02/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Autour de quelques dates emblématiques, la conférence évoquera le parcours artistique singulier de Roger Bissiere (1886-1964).
Tour à tour, jeune critique d’art influent, artiste remarqué et enseignant charismatique, il gagne le Lot à la déclaration de la guerre pour "s’abandonner » à peindre.
A soixante-six ans, une notoriété tardive le propulse chef de file de l’abstraction de la seconde école de Paris
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02/02/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
La toute jeune Italie du début du XXe siècle voit naître des courants artistiques qui s’opposent à l’art traditionnel.
En 1909, Filippo Tommaso Marinetti publie le Manifeste du Futurisme, avant-garde qui incarne un désir un renouveau total de l’art, et plus largement de la société.
Il exalte l’iconographie du mouvement et du rythme frénétique de la ville moderne.
A l’opposé, une décennie plus tard, la Metafísica de Giorgio De Chirico choisit la voie du renouvellement par un classicisme doté d’une esthétique énigmatique.
Cette conférence dresse un panorama de l’art italien dans la première moitié du XXe siècle, dont les recherches sur la modernité font échos aux collections du musée d’Art moderne de Troyes, des peintures cubistes au « retour de à l’ordre » d’André Derain.
Elle annonce la prochaine exposition du musée qui présentera la collection de la fondation Cirulli de Bologne, un regard de collectionneurs sur l’art et le design italien de la première moitié du XXe siècle.
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28/01/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Au décès de Germaine Richier en 1959, un article non signé de L’Express titrait « Sculpture. Une femme peut donc créer ».
Les représentations sociales ont longtemps tenu pour incompatibles la réserve associée à la condition féminine et l’imaginaire viril du métier de sculpteur (force physique, confrontation aux matériaux, autorité du maître sur les assistants et praticiens…).
Si l’on ajoute les contraintes économiques de la sculpture traditionnelle, tel que le coût élevé des fontes, on mesure les obstacles multiples rencontrés par les sculptrices.
Nombreuses sont pourtant les femmes à s’affirmer dans le champ de la sculpture à partir du XIXe siècle, comme l’ont mis en lumière les travaux d’Anne Rivière.
Ainsi, malgré les difficultés, les sculptrices se sont ont investi dans tous les mouvements d’avant-garde, surréalisme, abstraction, Harlem renaissance, pop art mais elles sont également présentes dans la sculpture académique où elles réalisent de nombreux portraits et des figurines animalières.
Certaines d’entre-elles prennent le marteau et le burin pour répondre à des commandes officielles, ce qui leur permet de travailler la pierre sur de grands formats et d’inscrire leurs œuvres dans l’espace public tels les monuments aux morts.
Plus proche de nous, quelques sculptrices se sont mises au service de la cause féministe.
Les sculptrices ont régulièrement, aux côtés des hommes, participé aux grand salons parisiens, aux grandes expositions collectives et ont parfois reçu des prix importants, à l’exemple de Lucienne Heuvelmans, première femme à obtenir un grand prix de Rome en 1911.
Elles sont également présentes dans les collections des grands musées, et pourtant, leurs noms nous sont bien souvent inconnus.
L’objet de cette conférence est donc de les faire connaître, de montrer leur travail et leur talent.
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